About the meeting:

Apparence et Services:

Évaluation:

« Qu'est-ce que l'amour ?  / L'échange de deux fantaisies / Et le contact de deux épidermes » (Chamfort) On peut avoir le souvenir d’un sourire et en avoir cependant la nostalgie. Le sourire d’Anna. Revoir son si joli visage, son sourire singulier. Regoûter à sa chair. Quelques SMS. Un RDV. Dans des rues désertes, d’un pas tranquille, en fin d’après-midi, retour devant son bel immeuble bourgeois avec sa grande cour intérieure si calme. Cette fois, pas d’erreur sur le bâtiment, le code, pas de bouton introuvable. Qu’il est si facile de se diriger lorsque l’on a déjà « cambriolé » le lieu. Un ascenseur qui nous emmène nous au 7e ciel. Quelques pas derrière la porte reconnue. Un bruit de serrure et la porte qui s’ouvre sur le beau visage d’Anna. Vénus a revêtu le dress code que son adorateur lui a mandé. Un simple négligé noir sur les épaules, tentant de recouvrir son corps.  Rien d’autre à part de jolies chaussures à talon qui la cambrent et la rendent si grande. Lorsque la porte se referme, l’exiguité de l’espace rend nécessaire le frôlement des corps. Le déshabillé si léger flotte et délicatement découvre des parties du corps d’Anna. Un corps que le soleil de Dauville et de Cabourg, par ce temps de canicule, a mordu durant la précédente semaine avec l’ardeur d’un soleil méditerranéen. Les marques blanches de ses bikinis absents en soulignent le résultat. Que d’hommes sur les planches de Deauville ont du se détourné sur le passage de notre jolie brésilienne ! Qu’ils ont dû être nombreux à être affolé en l’apercevant marchant sensuellement pour gagner son transat, en croisant son regard, en subissant la chaleur de son sourire, en apercevant la très jolie forme en goutte de ses seins, la sensualité de ce ventre avec ce brillant si tentant sur le nombril. Combien ont dû être troublés par ses jambes ?  Qu’ils ont du à être à s’attirer le regard furieux de leurs femmes, de leurs petites amies !  Mais maintenant, Anna est juste là devant moi. «Saisir l’instant tel un bouquet / Et de sa fraîcheur s’imprégner. / Et de ses couleurs se gaver. / Ah ! combien riche alors j’étais ! Saisir l’instant. » (Esther Granek) De sa fraicheur s’imprégner d’abord. Retrouver son si joli sourire. Si gai. Si lumineux. Ses yeux qui en réhaussent l’expression. « Déesses aux yeux d’azur, aux épaules d’albâtre, / Belle muse païenne au sourire adoré, / Viens, laisse-moi presser de ma lèvre idolâtre / Ton front qui resplendit sous un pampre doré. » (Musset) Le délicieux goût des lèvres d’Anna. Le plaisir de le découvrir après les avoir frôlées lentement. Et le délicieux moment où, après avoir attiré à lui sa jolie déesse, son adorateur peut faire glisser son déshabillé noir désormais de trop entre eux deux. Lentement. En s’arrangeant pour que les bras et le corps de la déesse sentent la caresse du tissu se retirant. Et lorsque le déshabillé noir est jeté sur le canapé adjacent, lorsque le corps est complètement libéré, sa beauté éclate au regard de l’unique spectateur. « La fermeture éclair a glissé sur tes reins / et tout l’orage heureux de ton corps amoureux / au beau milieu de l’ombre a éclaté soudain / Et ta robe en tombant sur le parquet ciré / n’a pas fait plus de bruit / qu’une écorce d’orange tombant sur un tapis / Mais sous nos pieds / ses petits boutons de nacre craquaient comme des pépins / [Anna] / joli fruit / la pointe de ton sein / a tracé une nouvelle ligne de chance dans le creux de ma main / [Anna] / joli fruit / Soleil de nuit. » (Jacques Prévert, Spectacle, 1951) Anna est non seulement belle mais elle a le talent des grandes courtisanes qui savent éveiller l’appétit du pêcheur. Par une ondulation de son ravissant corps cuivré suivi d’un regard provocant, Anna est capable de faire chavirer les certitudes les plus assurés, d’embraser bien des cœurs. Pour lutter contre l’incendie, nous nous sommes donc réfugiés ensemble sous une douche salvatrice. Mais l’eau chaude relâchant les chairs, l’exiguité de l’espace rapprochant les corps, poitrine contre poitrine, bouche contre bouche, le résultat fut au contraire d’attiser le désir. Le salut pour le repos sembla donc venir d’un prompt repli dans la chambre. Quelle naïveté ! L’obscurité ne parvint même pas à cacher la déconvenue, pas plus que le magnifique sourire d’Anna. Cette vérité scientifique selon laquelle les corps s’attirent se vit confirmer encore une fois. Et comment en pourrait-il être autrement tant Anna est tentante. « O dieux, que j'ai de plaisir / Quand je sens mon col saisir / De ses bras en mainte sorte !  / Sur moi se laissant courber, / D'yeux clos je la vois tomber / Sur mon sein à demi-morte. » (Pierre de Ronsard, A sa maitresse, 1587) Qu’il est si tentant de jouer aux jeux les plus charmants, les plus agréables que connaissent les hommes et les femmes depuis la nuit des temps. « Puis mettant la bouche sienne Tout à plat dessus la mienne,  / Me mord et je la remords : / Je lui darde, elle me darde / Sa languette frétillarde, / Puis en ses bras je m'endors. » (Pierre de Ronsard) Hélas non Pierre. De repos, il n’y en eut pas. Car « D'un baiser mignard et long / Me resuce l'âme adonc, / Puis en soufflant la repousse,  /La resuce encore un coup, / La ressoude tout à coup / Avec son haleine douce. » (Pierre de Ronsard) La vie à côté d’Anna est charmante, trépidante pleine d’intensité, de sourires et de rire. Le plaisir de parcourir son corps, d’écarter sa mèche pour retrouver son regard, de sentir son plaisir monter, d’échanger des mots d’adulte restés de grands enfants. La satisfaction de gravir à deux la montagne du plaisir, en faisant varier les chemins empruntés,  se souciant que l’autre ne soit pas en arrière pour que lorsqu’arrive le sommet on le découvre à deux.  « Qu'est-ce que l'amour ?  / L'échange de deux fantaisies / Et le contact de deux épidermes » (Chamfort) Merci Anna pour ce joli rappel.

Escorte commentaire pour cette évaluation:

chéri merci pour les belles paroles, tout était parfait.  Je vous attends encore pour vivre ce moment magique.