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Apparence et Services:

Évaluation:

Depuis notre toute dernière rencontre, bien des choses ont changées (ou sont en passe de le devenir), autant pour elle que pour ce nouveau tête-à-tête … De simples petits plaisirs ne sont, tout simplement, plus sur la carte et cela malgré le menu affiché par le restaurant AMR et confirmé par le « maître d’hôtel » … De la réservation de la table à la dégustation, tout ne fut pas rose … Commençons par le début : Le maître d’hôtel AMR, chef d’orchestre ou niquedouille patenté ? … Le maître d'hôtel est censé être la personne qui accueille les clients, les installe à la table, leur remet le menu et la carte des vins. Il les conseille sur le choix des plats et les suggestions du jour et doit savoir en parler en détails, en appâtant mais sans user de tromperie. Ensuite, il prend la commande avant de laisser la place au chef de rang, au sommelier, puis à sa jolie serveuse, centre de tous les intérêts aujourd’hui. Le maître d'hôtel est aussi le chef de la salle qui orchestre minutieusement le travail des commis afin de garantir le bon déroulement et l'excellence du service. Il a l'œil partout, il connaît parfaitement le mécanisme du service en salle, il sait détecter immédiatement le détail à corriger pour s'assurer que chaque client est satisfait. Enfin en qualité de chef de salle, il est généralement associé, de près ou de loin, au gérant du restaurant lors du briefing du personnel de la salle. Il joue également le rôle d'intermédiaire entre la cuisine, la salle et la direction. Sauf qu’ici ce rôle n’a pas été rempli à la perfection (encore une fois) ou alors c’est la confirmation (une de plus) d’un restaurant sans maître d’hôtel digne de ce nom … Qui du maître d’hôtel ou de la serveuse, voir du propriétaire de ce restaurant gastronomique, peut-on vraiment blâmer … ou tout du moins réprimander pour ce plat froid, enfin tiède (n’abusons pas non plus) mais sans grande saveur au final ? Le maître d’hôtel étant loin d’être le seul et unique bouc émissaire, passons à sa complice : La serveuse … Quelques rencontres ensemble, un « acquis » pour elle ou bien son manque de connexion avec cet univers qu’est la gastronomie de retour au premier plan ? … Oui Pelageya, serveuse du jour, est toujours aussi belle (et c’est peu de le dire encore et encore) mais ce genre de dégustation, d’escale gourmande, ne peut se résumer qu’à un seul aspect visuel. Le plaisir des yeux ne peut suffire. Toutes les papilles doivent s’activer les unes après les autres, sans restriction, avec conviction, avec tentation, pour procurer un maximum de goût, de sensations, d’émotions, de plaisir et ainsi se délecter d’un mets rare et raffiné comme il se doit … Sauf que, sauf que … Dresser une table, cela ne s’improvise pas … dentelles, bichonnage, pomponnage furent de dernières minutes. La mise en bouche n’est plus qu’un feu d'artifice, non pas de saveurs, mais de souvenirs. La soupe à la langue, amuse-gueule fort apprécié n’est plus. Le plat, bien que très correct, n’a plus l’excellence, l’inventivité, le parfum des premiers coups de fourchette. Le dessert, quant à lui, reste le dessert et est donc toujours aussi délectable. La qualité du service reste somme toute très honorable, accueillante et sympathique mais par contre l'envoi des plats est devenu un peu trop rapide, beaucoup plus qu’à l’accoutumée, de moins en moins pimenté et toujours dans cette cacophonie horripilante. Garçon, l’addition !! Sortie de table bien avant la fin du repas et des deux heures initiales car ayant une grosse impression de me faire déguster, seconde après seconde, à la sauce « pigeon au foie gras et trompettes des Maures » (ceci dit en passant, accompagné d’une petite sauce à l’armagnac, c’est un régal ;-D). Au final, malgré un bon plat (qui n’a pas eu le fumet d'antan) et une serveuse à tomber par terre (oui, oui :-O), le retrait au menu de certaines petites friandises auront conduit à une légère et passagère indigestion … mais bon, tant que l’intoxication alimentaire n’est pas de mise, l’envie est sauve ;-) ! De Pelageya, je ne retiendrai que nos premiers tête-à-tête tant celui-ci fut emprunt de désenchantement. Loin de moi l’idée de vouloir m’imposer critique gastronomique (je laisse cela à d’autres experts, ici et là) mais une réflexion s’impose : petit couac dans la recette du chef ou de nouveaux ingrédients plus light dans le plat du jour ? … … Bonne route, Pelageya, pour cette nouvelle vie qui s’ouvre à toi ;-) !