Depuis 10 mois, elles n'étaient pas revenues à Besançon. Mais comme dit Corneille, le dramaturge : « et le désir s'accroît quand l'effet se recule ». Les retrouvailles avec Tyna et Alyce n’en ont été que plus feux d'artifice. Leur duo est tellement magique et synchronisé que j'écrirai la même évaluation pour les deux. Comme d'habitude un accueil chaleureux, un échauffement rapide. Puis vient un superbe solo pour flûte et clarinette sur fond de pétale de rose, avec de nombreux échanges d'instrument : une introduction allegro con brio et une coda prestissimo brillantissimo. On est vite au paradis. Inutile de rappeler ce qui a déjà été dit de nombreuses fois sur leur gentillesse, leur professionnalisme, leur accueil sympathique. Je ne peux que répéter une nouvelle fois cette phrase qui m'a fait aimer la langue roumaine (et les Roumaines) : « mi e dor de occhi tai »
À chaque fois Tyna arrive à me surprendre. Et ceci depuis de nombreuses années. Toujours plus belle, toujours plus enthousiaste, toujours plus impliquée et toujours le sourire. Nous avons beaucoup de chance car elle aime venir dans l’Est de la France